Communiqué de presse Xerius: La moitié des travailleurs belges ne peut se passer d'un revenu complémentaire

Le statut d'indépendant à titre complémentaire est encore trop peu connu

Anvers, 23 juillet 2025 – Sept travailleurs belges sur dix considèrent comme (très) souhaitable de disposer d'un revenu complémentaire, ce dernier étant même indispensable pour 48% d'entre eux. Quelque 20% des travailleurs sont (très) insatisfaits de leur situation financière, tandis que 57% des Belges actifs professionnellement se déclarent satisfaits à très satisfaits. Observation marquante, les moins de 45 ans bouclent plus aisément leurs fins de mois que les générations plus âgées. Voilà ce que révèle une récente enquête de Xerius, le plus grand guichet d'entreprises de Belgique. Cette étude menée auprès de 1.000 travailleurs belges révèle également que 17% des répondants qui ne disposent pas encore d'un revenu complémentaire envisagent de trouver cette année une activité additionnelle. Assez étonnamment, 24% des travailleurs ne savent pas exactement ce que recouvre le statut de 'indépendant à titre complémentaire'. Le climat actuel d'incertitude économique pousse près de 4 Belges actifs sur 10 (36%) à envisager de s'installer comme indépendant à titre complémentaire.

Au cours du mois de mai 2025, Xerius a enquêté auprès d'un échantillon de 1.000 travailleurs belges (représentatif en termes de genre, d'âge et de région)1 sur leur intérêt pour une activité complémentaire et les raisons qui les poussent à envisager un tel job additionnel.

Un revenu complémentaire est indispensable

L'étude de Xerius révèle que plus du tiers des travailleurs belges (35%) estiment qu'un revenu complémentaire est indispensable. Ils sont par ailleurs 13% à qualifier ce revenu de 'très indispensable'. Cumulés, ces deux chiffres indiquent que près de la moitié des Belges (48%) ne peuvent se passer d'un revenu additionnel. À l'inverse, ce revenu n'est pas nécessaire pour 25% des travailleurs.

Enfin, près de 6 travailleurs belges sur 10 (57%) sont satisfaits à très satisfaits de leur situation financière, contre 20% qui n'en sont (pas du tout) satisfaits. Ce pourcentage augmente (à 25%) ​ lorsque la personne travaille à temps partiel.

 

Quelque 14% des travailleurs bouclent (très) difficilement leurs fins de mois. Bien que la majorité des travailleurs belges affirment s'en sortir aisément avec leur budget et sont même en mesure d'épargner (44%), cette épargne n'est pas financièrement possible pour près du tiers des répondants (30%), qui joignent de justesse les deux bouts, mais sans disposer de la moindre marge de manœuvre financière. À l'autre extrémité de l'échelle, 13% des travailleurs n'ont aucun souci de fin de mois.

"Ce ne sont pas les jeunes qui ont des problèmes financiers, mais les 45+. Dans la tranche 45-55, 17% des travailleurs éprouvent des difficultés à boucler leur fin de mois. Pour la jeune génération, le tableau est très différent: la génération Z (nés entre 1995 et 2012) et la génération Y (1980-1994) s'en sortent très facilement, avec respectivement 20% et 17% de personnes qui affirment s'en sortir aisément et être en mesure d'épargner substantiellement. Leur situation diffère radicalement de celle de la génération X (1965-1979) et des baby-boomers (1946-1964), pour lesquelles ce pourcentage n'est que de 6% et 4%. Ces deux dernières générations travaillent davantage à temps partiel et ont moins souvent une activité complémentaire", souligne Stéphanie Gowenko (Xerius).
Xerius 2025 (N=1.000)
Xerius 2025 (N=1.000)

Le climat économique pousse 40% des travailleurs à envisager une activité complémentaire

Dans cette étude Xerius (menée auprès de personnes professionnellement actives âgées de 18 à 64 ans), ​ 26% des répondants exercent une activité complémentaire. Parmi les travailleurs qui n'exercent pas d'activité complémentaire, 82% sont ouverts à cette idée, même dans un avenir lointain. Plus concrètement, 17% des répondants envisagent d'entamer une telle activité cette année encore. À l'inverse, 18% ne l'envisagent pas du tout.

En raison du climat actuel d'incertitude économique, 36% des répondants envisagent actuellement de se lancer comme indépendant à titre complémentaire.

1 travailleur sur 4 ne connaît pas le statut d'indépendant à titre complémentaire

Parmi les répondants qui n'exercent pas d'activité complémentaire pour l'instant, mais qui envisagent de se lancer, la moitié (48%) commencerait par un flexi-job. L'activité comme indépendant à titre complémentaire arrive en seconde position (19%), suivie par le bénévolat avec défraiement (15%).

Pour l'instant, c'est le statut de flexi-job qui est le mieux connu. Souvent, les répondants 'connaissent quelqu'un' qui travaille en flexi-job. Seuls 15% d'entre eux n'ont jamais entendu parler de ce statut. Idem pour le statut d'indépendant à titre complémentaire, qui n'est pas connu de 24% des répondants.

 

“En Belgique, le potentiel est énorme: 17% des travailleurs aimeraient se lancer cette année dans une activité complémentaire. Il s'agit essentiellement de personnes qui éprouvent (beaucoup) de difficultés à boucler leurs fins de mois. Les incertitudes économiques actuelles les poussent à réfléchir: 36% d'entre eux estiment qu'il s'agit d'une bonne raison d'envisager une activité d'indépendant à titre complémentaire, afin d'être moins dépendants de leur profession principale. Bien entendu, les motivations ne sont pas seulement d'ordre financier. Chez Xerius, nous pensons que chacun a le potentiel de devenir son propre employeur. Une démarche encore plus intéressante lorsqu'elle permet de compléter ses revenus grâce à une activité que l'on aime", conclut Stéphanie Gowenko (Xerius).

A propos de l'étude Xerius

L'étude Xerius s'est déroulée sous la forme qu'un questionnaire en ligne auquel ont répondu intégralement 1.000 personnes âgées de 18 à 64 ans, entre le 20 et le 28 mai. 70% des répondants sont salariés, 10% indépendants et 12% fonctionnaires. Quelque 7% ont un autre statut (demandeur d'emploi, étudiant, retraité ou malade de longue durée). Parmi les répondants qui travaillent, 82% le font à temps plein et 18% à temps partiel. 65% sont mariés ou cohabitants et 35% isolés. L'étude est représentative en termes d'âge, de genre et de région. Les facteurs de pondération n'ont jamais dépassé 1,5. La marge d'erreur, pour l'ensemble de cette population de 1.000 Belges actifs professionnellement, est de 3,10% (intervalle de fiabilité = 95%).

Xerius 2025 (N=1.000)
Xerius 2025 (N=1.000)

1 D'après Statbel, 5,5% de la population active, soit 280.000 Belges, exerçaient au début 2024 une activité complémentaire durant une semaine de référence. Cette activité était exercée comme indépendant à titre complémentaire dans 57% des cas, et comme salarié dans 43% des cas.

 

--FIN DU COMMUNIQUE DE PRESSE--

 

À propos de Xerius

Xerius aide les entreprises à se lancer, modifier leur activité et y mettre fin. Cela signifie que nous réglons notamment les démarches administratives des indépendants débutants. Xerius calcule également les cotisations sociales pour le compte des autorités et conseille les entrepreneurs sur leurs devoirs et leurs droits. Avec 12 bureaux en Belgique, Xerius prend à cœur les intérêts de plus de 238 000 indépendants et 140 000 sociétés.

Le pas vers le statut d’indépendant.e est plus petit que vous ne le pensez – Xerius

Pour plus d'information (presse uniquement: merci de ne pas publier):

 

 

CP Xerius_La moitié des travailleurs belges ne peut se passer d'un revenu complémentaire_23.07.2025.pdf 351 KB

 

 

 

 

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