COMMUNIQUÉ DE PRESSE - Ce jeudi 12 octobre, c’est la Journée mondiale de la Vue : la campagne ‘L’Afrique, du jamais vu’ de Light for the World Belgique sensibilise le grand public à la cécité et la malvoyance dans le monde
Bruxelles, 12 octobre 2023 – Ce n’est pas par hasard que Light for the World Belgique, une ONG qui lutte contre les formes évitables de cécité en Afrique, a choisi ce jeudi 12 octobre – la Journée mondiale de la Vue – pour lancer un appel à l’aide aux 25 millions de personnes aveugles et malvoyantes qui vivent en Afrique subsaharienne. Dans cette région du monde, les soins ophtalmologiques sont loin d’être aussi accessibles qu’en Belgique. En RD Congo, en Tanzanie et au Rwanda, 10% de la population souffre d’une déficience visuelle, alors que cette affection aurait pu être évitée dans 90% des cas.
Light for the World Belgique s’investit depuis plus de 25 ans dans la lutte contre la cécité évitable dans ces pays. Cette année, cette action est portée par la campagne 'L’Afrique, du jamais vu’. « Tous les ans, des milliers de touristes belges se rendent en Afrique pour y admirer les merveilles de la nature. Mais que diraient-ils si, comme bon nombre d’Africains, ces splendeurs leur apparaissaient floues, voire leur étaient invisibles ? » s’interroge Erwin Telemans, CEO de Light for the World. Pour mieux attirer l’attention du grand public sur cette problématique, des dizaines d’influenceurs – dont Ludovic Daxhelet et Emilie Dupuis – ont posté aujourd'hui des images floues sur les réseaux sociaux.
Depuis 23 ans, le deuxième jeudi d’octobre est la Journée mondiale de la Vue, une initiative de l’Organisation mondiale de la Santé et de l’Agence internationale pour la Prévention de la Cécité. Pas moins de 90% des personnes souffrant d’une affection oculaire ou d’une forme de cécité vivent dans un pays à faible niveau de revenus, où les soins ophtalmologiques sont beaucoup moins accessibles qu’en Belgique. En Tanzanie par exemple, on compte seulement 1 ophtalmologue pour 800.000 habitants (1 pour 10.000 en Belgique). Hormis la distance que les patients doivent parcourir dans ces pays pour bénéficier de soins médicaux, la pauvreté, le manque d’informations et les tabous qui entourent la déficience visuelle font que les pathologies oculaires n’y sont pas soignées à temps et évoluent donc défavorablement, en débouchant dans certains cas sur une cécité (partielle).
« Très souvent, cette cécité aurait pu être évitée », souligne Erwin Telemans. « En collaboration avec nos partenaires locaux, notre équipe s’emploie à lutter contre les formes évitables de cécité en Afrique subsaharienne, et ce de manière durable. Notre approche consiste d’une part à rendre des soins oculaires de qualité plus accessibles sur le long terme, mais aussi à faire œuvre de formation et de prévention. Ainsi, nous organisons des formations pour les ophtalmologues, nous créons des cliniques ophtalmologiques et nous les soutenons sur le plan administratif, logistique et technique. Notre priorité consiste à leur permettre de s’attaquer eux-mêmes à cette problématique à l’avenir. »
L’Afrique, du jamais vu
Les avez-vous déjà remarquées sur Facebook ou Instagram, ces photos floutées d’influenceurs et célébrités ? Elles ont été publiées dans le cadre de la campagne de sensibilisation de Light for the World Belgique l’occasion de la Journée mondiale de la Vue. Le thème choisi cette année est ‘L’Afrique, du jamais vu’. Par ce biais, cette ONG belge souhaite attirer l’attention des Belges sur l’impact considérable des affections oculaires. Le fait de ne plus pouvoir admirer les merveilles naturelles de l’Afrique subsaharienne n’en est qu’une facette, mais elle a été choisie comme symbole des conséquences de la cécité. Trop souvent, les personnes atteintes de déficience visuelle sont encore victimes d’exclusion sociale, ne bénéficient pas des mêmes chances en matière d’enseignement et accèdent plus difficilement à un travail (adapté).
Signez la pétition et soutenez Light for the World
Vous aussi, vous pouvez faire – facilement – la différence en signant en ligne la pétition de Light for the World. Belgique. Cela ne vous prendra pas plus d’une minute. Le mois prochain, Light for the World remettra cette pétition à Caroline Gennez, la ministre fédérale de la Coopération au Développement. Vous pouvez aussi soutenir la campagne en postant une photo floue sur vos réseaux sociaux ou en floutant votre photo de profil.
Vous souhaitez apporter une contribution financière à notre action ? Sachez qu’un don de 52 euros permet de financer une opération complète de la cataracte. Grâce à un tel don, vous rendez non seulement la vue à une personne, mais vous lui offrez aussi la perspective d’une vie meilleure. Votre don est fiscalement déductible à partir de 40 euros sur base annuelle. De plus amples informations sont disponibles sur www.lafriquedujamaisvu.be et sur www.lightfortheworld.be.
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Contact
Pour plus d’informations, des photos et demandes d’interview, veuillez prendre contact avec Nele De Klerck, Wavemakers PR & Communications, à nele@wavemakers.eu ou au +32 479 59 00 42 (ces informations ne sont pas destinées à être publiées).
À propos de Light for the World
Light for the World Belgium est une ONG belge agréée qui, en collaboration avec ses partenaires locaux en Afrique (Rwanda, Tanzanie et RD Congo), lutte contre la cécité évitable. Elle offre des soins oculaires de qualité aux personnes atteintes de déficience visuelle, met en place des cliniques ophtalmologiques et soutient des cliniques locales dans le domaine administratif, logistique, éducatif et technique. Elle appuie par ailleurs des projets d’enseignement inclusif et de prévention des pathologies oculaires. Dans sa démarche, Light for the World met l’accent sur la collaboration avec des acteurs locaux, le développement durable et sur une évolution vers l’autonomie financière. Light for the World Belgique fait partie de Light for the World International. Cette branche belge est une entité indépendante qui emploie une vingtaine de personnes, la moitié en Belgique et la moitié en Afrique. Son budget de fonctionnement – 4,5 millions d'euros – est essentiellement financé par des dons.